1. Quelle est la nature de votre entreprise ?

Centurion Asset Management gère des fonds de placement alternatifs, en particulier dans le secteur de l’immobilier au Canada. Notre principal véhicule d’investissement, Centurion Apartment REIT, est la plus grande FPI privée et l’une des plus grandes FPI propriétaires d’appartements au Canada.

2. À quoi servent principalement les capitaux mobilisés ?

Nous mobilisons des capitaux non seulement pour poursuivre notre croissance par le biais d’acquisitions, mais aussi pour investir dans notre portefeuille existant et en accroître la valeur, ainsi que pour financer la construction de nouveaux logements, dont le besoin se fait largement sentir.

3. Pourquoi choisissez-vous de mobiliser des fonds auprès des CMD plutôt que par vos propres moyens ?

Le canal des CMD n’est qu’un des nombreux canaux que nous utilisons, mais il est important pour nous. Les CMD comprennent très bien la nature des fonds privés et ont tendance à avoir le type de clients qui sont attirés par des occasions de placement comme les nôtres. Il y a donc une bonne adéquation entre nos besoins et les clients des CMD.

4. Pourquoi rester une entreprise privée au lieu de devenir une entreprise publique ?

Franchement, je pense que la tendance est depuis un certain temps aux marchés de capitaux privés et que cela va s’accélérer à l’avenir, car de plus en plus de gestionnaires de placement migrent vers des véhicules de capital privé permanent pour toutes sortes de stratégies de placement. Il y a une demande de la part des investisseurs pour ces opportunités et de nombreuses entreprises préfèrent la capacité de se concentrer sur le long terme avec la propriété de placements privés plutôt que les défis du marché public. En ce qui nous concerne plus particulièrement, nous avons constaté que nous avons constitué une base d’investisseurs qui veulent ce que nous offrons, une alternative privée. Ce n’est pas que les FPI publiques n’existent pas. Elles existent bel et bien et les investisseurs qui les préfèrent ont le choix. Cependant, le nombre de sociétés privées de qualité et d’envergure est extrêmement limité, et nous pensons que ce que nous avons à offrir plaît à notre groupe d’investisseurs et qu’ils ne voudraient pas que nous soyons cotés en bourse. Il y a de la place pour les véhicules d’investissement publics et privés dans les portefeuilles des investisseurs. Ce ne devrait pas être l’un ou l’autre.

5. Au cours des dernières années, de nombreux changements ont été apportés aux règles et réglementations du marché dispensé. Quel est le changement le plus important que vous avez constaté et expliquez comment il a affecté votre entreprise.

Il est de plus en plus difficile d’être un petit collecteur de capitaux. Les coûts de conformité sont plus élevés et les rapports beaucoup plus rigoureux. Je pense qu’en fin de compte, cela signifie que les capitaux iront aux plus grands émetteurs qui ont la taille et la sophistication nécessaires pour relever ces défis. Je crois que, même si ces changements ont été négatifs pour la formation de capital en général, les plus grands émetteurs comme nous en ont probablement tiré un bénéfice net.

6. Que pensez-vous du régime de déclaration dans les marchés privés ?

Je pense que nous avons vu beaucoup de progrès au cours des dernières années et que, de façon générale, les rapports se sont améliorés. C’est une bonne chose. Les améliorations apportées à SEDAR pour les émetteurs privés ont facilité l’accès des investisseurs à des renseignements essentiels sur les émetteurs, et nous avons été de fervents partisans de cette initiative. Je pense qu’il est important de continuer à progresser sur ce front à un rythme mesuré afin que les émetteurs puissent suivre, en particulier les petits et moyens émetteurs qui n’ont pas souvent les équipes ou les ressources nécessaires pour fournir des rapports fiables en temps voulu.